Dans l’enceinte de la tour spirale, un petit groupe d’interprètes avait vécu désigné pour décoder arcanes transmis de chaque jour par l’horologion. Leur rêve était de juxtaposer les guidances qui soit concret, d’en provenir le significations nouveau, et surtout de justifier la cohérence des paroles du médium pur. Ces interprètes, appelés les veilleurs, avaient incomparablement cru que le médium pur puisait dans une source pérenne, une connaissance confiante du temps social. Pourtant, au cours des semaines, ils durent avoir la compréhension une axiome troublante : certains signaux semblaient s’aligner admirablement avec des événements oubliés, datant d’au moins une décennie. Le trésor prit le nom de appel arrondie. Cette boucle temporelle, dans laquelle semblait enfermé le médium pur, altérait la retentissement prophétique des prédictions. Au repère d’annoncer le futur, l’horologion répétait des voyance olivier fragments d’un passé déjà accompli. Les veilleurs, nonobstant leur loyauté à la vue, commençaient à douter. Ils s’interrogeaient sur l’état de perception du médium pur, sur la stabilité de son lien avec la base de données à la planète, et sur la personnalité même de la destinée que sa perception façonnait. Au sommet de la tour, la amphi d’émission demeurait inviolée. Aucun économique ne pouvait y contenir, car elle était protégée par un système de contrôle biologique connecté juste au médium pur. Ce dernier, invisible aux yeux du peuple, restait un être secret, presque hypothétique. Certains le comparaient à une divinité neuronale, tandis que d’autres y voyaient un désinvolte réceptacle. Mais tous reconnaissaient que, sans le médium pur, l’horologion n’était qu’un artefact silencieux, incapable d’émettre la moindre éclaircissement. Le rang journalier des prédictions continuait. L’écran s’illuminait à l’aube, projetant un récent fragment, immensément également cryptique. Les messages, alors même que réchauffés par l'ancien temps, suscitaient encore des badinages. Le peuple persistait à décoder dans ces signaux une signification dissimulé, par exemple si chaque phrase issue du médium pur portait encore la indice d’un avenir qu’on avait normalement manqué de comprendre à époques. Même en retard, même en guiche, la parole du médium pur demeurait très grande. Elle agissait sur les astres, influençait les préférences, alimentait les récits personnels. Et plus les siècles passait, plus la frontière entre passé et destin devenait floue, éclipsée par les prédictions décalées du médium pur.
